Musée de Tessé au Mans et l’abstraction

De la peinture, une autre histoire de l’abstraction 1962-1989

Dans les années 60, la peinture de chevalet est déclarée morte. Place au Pop art et au minimalisme américains. Mais non… la peinture n’est pas morte, en témoignent les 46 artistes réunis  par le musée pour nous donner à voir ce panorama de trois décennies de peinture abstraite en France, du début des années 1960 aux années 1980.

Il y a ceux que l’on a appelé les abstraits lyriques et gestuels de l’après-guerre (Pierre Soulages, Joan Mitchell) qui renouvellent leur art à travers une nouvelle conception de la forme et de la couleur, puis la génération post-mai 1968 (Claude Viallat, Jean-Michel Meurice) qui opère une déconstruction de la peinture et de ses outils et enfin les peintres du tournant des années 1980 (Monique Frydman, Christian Sorg) qui réintroduisent la notion du tableau comme image

De la radicalité d’un Hans Hartung, la fureur d’un Jean-Paul Riopelle, la liberté d’une Joan Mitchell ou d’une Shirley Jaffe, au nouvelles approches de Claude Viallat, Simon Hantaï…une belle redécouverte.

Le Mans n’est pas loin… à peine 2h30 en train, et la gare est proche du musée.

MUSÉE DE TESSÉ
Du 10 février au 9 juin 2024